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Ian Brossat répond aux Insoumis : "Je suis affligé de voir certains flancher sur la question de l'immigration"

Ces derniers jours, la tête de liste PCF pour les élections européennes Ian Brossat n'a pas hésité à chercher querelle aux Insoumis, notamment sur l'immigration. L'élu du 18e arrondissement a apostrophé le député du Nord Adrien Quatennens, lequel proposait d'"agir sur [l]es causes" des "mouvements de population", en faisant appel à son histoire familiale, qu'il invoque à nouveau devant le JDD : "Mon grand-père a fui la Pologne pour la Russie en 1939. Il était juif. S'il n'avait pas pu partir, il aurait été tué, comme ses parents et son frère. Qui suis-je, moi, pour dire à des gens qui fuient la guerre ou la misère qu'ils doivent rentrer dans leur pays ?"

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Ian Brossat attaque aussi Jean-Luc Mélenchon sur l'Europe

Vexés par sa "grossièreté", les Insoumis ont décidé de boycotter la Fête de l'Huma. Mais Brossat récidive volontiers : "Je suis affligé de voir certains, à gauche, flancher sur cette question. Si la gauche ne dit rien, les fascistes européens auront le terrain libre." Quitte, aussi, à oublier les propos d'un Georges Marchais, secrétaire général du PCF qui, dans les années 1980, se positionnait contre l'immigration. "On peut évidemment déterrer telle ou telle citation, élude le jeune élu. Mais au cours de l'Histoire, sur la question de l'antiracisme, les communistes ont toujours été au rendez-vous."

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Sur l'Europe, également, Brossat fait feu : "Le PCF est la seule force de gauche à s'être opposée de manière constante à l'Union européenne telle qu'elle est aujourd'hui, c'est-à-dire une machine à imposer de la régression sociale. Mélenchon défendait le traité de Maastricht en 1992 dont sont héritières toutes les politiques d'austérité que nous connaissons aujourd'hui."

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