Quelques 2 000 Gilets Jaunes ont manifesté dans les rues de Pontivy (Morbihan).
2500 manifestants ont défilé de 14 h à 17 h 30, à Pontivy (Morbihan), ce samedi 16 février. En fin d’après-midi, des manifestants ont jeté des bouteilles en verre, des œufs et des cailloux sur les forces de l’ordre. Ils ont été repoussés par les gendarmes mobiles très nombreux. Un homme a été interpellé.
Pontivy noyé dans un brouillard de gaz lacrymogène. C’est ainsi que s’est achevée la manifestation des Gilets jaunes ce samedi 16 février, à 18 h 30. C’est avec cette méthode que les très nombreuses forces de l’ordre ont refoulé hors du centre-ville quelque 300 manifestants manifestement décidés à en découdre.
De 14 h à 17 h 30, 2 500 Gilets jaunes ( 3500 selon les organisateurs) avaient pourtant manifesté sans heurts, encadrés par de très nombreuses forces de l’ordre et par le service de sécurité des organisateurs (une quarantaine de personnes).
Musique, déguisements, arrêts symboliques devant le centre des impôts de Pontivy et le monument aux morts. Le cortège a suivi le circuit balisé par les forces de l’ordre jusqu’en fin d’après-midi, quand certains manifestants ont quitté le défilé pour se disperser en centre-ville.
Les premiers face-à-face ont alors commencé avec les forces de l’ordre, notamment sur le pont au-dessus du Blavet, près de La Plaine. La tension est redescendue grâce aux organisateurs de la manifestation, qui ont appelé au calme.
Elle est montée à nouveau quelques minutes plus tard, au moment de la dislocation de la manifestation. Par petits groupes, des manifestants ont alors entrepris de jouer au chat et à la souris avec les forces de l’ordre dans le vieux Pontivy.
Ils ont mis le feu à des poubelles Rue Nationale, cette grande artère commerciale de la ville.
En une heure environ, ils ont été refoulés près des quais, en dehors du centre-ville, par les forces de l’ordre qui ont abondamment utilisé le gaz lacrymogène.
Deux hommes ont été interpellés, dont un dans le vieux Pontivy, à l’angle des rues Saint-Jorcy et du Fil.
À 18 h 30, les manifestants ont été repoussés près des quais et la Rue Nationale, bouclée. Les forces de l’ordre ont pris position à chaque extrémité de cette artère et se sont installées pour plusieurs heures, dans l’attente du retour à la normale…
Écrire commentaire