A Quimperlé, samedi 16 mars à 14 h, le point de rendez-vous était donné à Kerjouanneau. Au plus fort du défilé, ils étaient 500 marcheurs pour le climat.
« Je suis venue, j’ai vu, j’ai pleuré : dixit l’écologie » : au sein des manifestants qui se regroupent ce samedi 16 mars à Quimperlé, les panneaux, banderoles et affiches, disent la même chose. Pour le climat, il y a urgence. Au son de la fanfare Purple Brain, le défilé s’élance peu après 14 h.
Direction le rond-point de Kergoaler puis de Kervail et retour vers la place des Halles en basse-ville avant de rejoindre la place Saint-Michel, en haute-ville. Soit près de 6 km avalés en moins de temps que n’avaient prévu les organisateurs.
« Quimperlé, ça marche à fond » , assure Manu au micro avant de laisser la parole à ceux qui voulaient la prendre vers 16 h 30. Au micro, hommes, femmes, adolescents se sont succédé un instant, pour lire ou juste dire ce qu’ils avaient sur le cœur à propos de la planète.
Au plus fort du défilé, près de 500 personnes étaient rassemblées. « Mon petit-fils m’a téléphoné. Il m’a dit Bibiche, oui, il m’appelle Bibiche, tu viens à la manif pour le climat. J’ai dit oui. » Béatrice est Moëlanaise. Elle est venue avec sa fille et ses petits enfants. Trois générations qui s’accordent pour protéger la planète.
Des sacs-poubelles à disposition
La manifestation s’est déroulée dans une ambiance bon enfant. Musiques bretonnes et danses sont venues la rythmer au fil des rues empruntées. À disposition aussi, des sacs-poubelles et des gants pour ramasser des déchets en cours de route.
Avec un mot d’ordre : « faites du bruit pour la planète » , pour reprendre l’expression des jeunes de l’association Leau ka Terre qui essaime de Riec-sur-Bélon à Bannalec et le pays de Concarneau.
À leurs côtés, d’autres représentants d’associations comme Eau & Rivières de Bretagne, Riec en transition, le réseau pacte Finance climat, Bretagne vivante, les Coquelicots, quelques élus aussi… Et nombre de particuliers, de tous âges, sensibles à la nature et sa préservation. Qui souhaitent « partager un environnement plus sain », ou encore, pour suivre l’invitation de Manu au micro, « participer avec nous à l’élaboration d’un monde nouveau, propre et solidaire. »
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