Quimper. 750 personnes dans les rues pour la manifestation syndicale (OF.fr-19/03/19-15h46)

L’appel national à la manifestation a été suivi par 750 personnes à Quimper (Finistère)

La journée de grève lancée ce mardi 19 mars 2019, à l’appel de la CGT et FO, donne lieu à une manifestation ce matin. On compte environ 750 personnes. Le cortège défile en centre-ville.

 

C’est le grand retour des chasubles rouges et jaunes (couleur CGT) dans les rues de Quimper (Finistère). Après des mois à suivre les manifestations des Gilets jaunes, on en avait presque oublié les slogans et la bande-son ( « On lâche rien ! » ) des mobilisations syndicales.

 

« Les syndicats ont toujours été présents et surtout dans le monde du travail », assure Lénaïk, éducatrice à l’établissement public de santé mentale Gourmelen. « La mobilisation, on y croit, sinon on ne serait pas là, ajoute Isabelle, postière. S’il y a du monde dans les rues, quelle que soit la couleur du drapeau, c’est le nombre qui est important. Et puis, c’est dans les entreprises qu’il faut aussi aller réclamer son dû. Pour l’instant, le Medef est bien épargné ! »

Ce groupe de postières CGT se mobilise pour « l’augmentation des salaires. À La Poste, ils sont légèrement au-dessus du Smic, pas beaucoup plus ». Comme dans beaucoup d’entreprises, « on nous en demande d’en faire plus en un temps limité » et les conditions de travail se dégradent.

 

Du côté des salariées de l’établissement public de santé mentale de Gourmelen : « manque de place pour les patients, pas assez de personnel » , alors qu’il s’agit de s’occuper « d’humains et pas de boîtes de conserve ! »

 

Quand les manifestants #CGT entament un madison devant La Poste ! #Quimper #manifestation pic.twitter.com/aLIx1Hq5C7

— Flora Chauveau (@flora_ouest) 19 mars 2019

«On a de la chance de manifester. La préfecture nous avait d’abord demandé de marcher sur le trottoir », s’exclame un organisateur au micro.

Le cortège a défilé sur les quais, puis est remonté par la rue qui longe La Poste, avant de revenir par la rue Kéréon, au son des slogans demandant, pêle-mêle : justice fiscale, revalorisation du Smic, des pensions de retraite, sauvegarde des services publics, abrogation de la loi « anti-casseurs ».

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