Entre 2500 et 3 000 personnes ont manifesté dans le centre-ville ce mercredi 1er Mai 2019
Ce mercredi 1er mai, à Brest, une foule hétéroclite est descendue dans la rue (2000 selon la police). Des syndicats, mais aussi des Gilets jaunes et de nombreux défenseurs du climat. Justice sociale, fiscale et environnementale… même combat ! A l’issue de la manifestation, un petit groupe a investi la gare SNCF, perturbant le trafic durant une heure, vers midi.
« C’est un succès ! » affirme Olivier Le Pichon, secrétaire général de l’UL CGT de Brest. Ce mercredi1er mai, journée du travail mais aussi symbole des luttes sociales, entre 2500 et 3 000 personnes (2000 selon la police) ont défilé dans le centre-ville. Une foule plus diversifiée que d’habitude.
On y retrouve les militants habituels des syndicats, comme la CGT, Solidaires, FO, etc. Ils dénoncent les mesures anti-social et anti-manifestation du gouvernement. Ils demandent une « plus juste répartition des richesses ».
Cette fois-ci, les Gilets jaunes ont rejoint le mouvement, sans organiser de manifestation à part. « On est pour la convergence des luttes. On veut plus de justice sociale et fiscale pour tous », indique Joëlle, Gilet jaune, et retraitée. Des enseignants de l’UBO ont dénoncé le « manque de moyens » dans l’enseignement supérieur.
On a vu aussi des lycéens et étudiants, des jeunes familles. Ils ont répondu à l’appel du collectif Youth For Climate Brest. Leur mot d’ordre : « fin du monde, fin du mois : même combat ». Comme Camille, Maëla, et Adèle, lycéennes en seconde au lycée de l’Amiral-Ronarc’h, ils demandent la « lutte contre le réchauffement climatique, l’arrêt de l’extermination de la biodiversité et la dégradation de la condition humaine ». Bernard, électricien, est venu avec son épouse et ses deux enfants : « On est inquiet pour l’avenir de nos enfants ».
A l’issue de la manifestation, un petit groupe composé de CNT, Gilets jaunes et FO a investi la gare SNCF. Le trafic a été perturbé entre midi et 14 h. Les forces de l’ordre n’ont pas eu besoin d’intervenir.
Laurence GUILMO
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