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Municipales. « Brest à venir » avance ses premières propositions

Peu après avoir annoncé la désignation de Pierre-Yves Cadalen comme tête de liste du mouvement pour les prochaines élections municipales, La France insoumise vient de passer une deuxième étape en dévoilant son programme au niveau local. Principales propositions à retenir : la gratuité des transports en commun et de la cantine scolaire ou encore le plafonnement des indemnités des élus et la possibilité de révoquer ces derniers.

La liste « Brest à venir », portée par la France insoumise, est la première à entrer dans le détail de ses propositions pour les municipales de Brest, en mars prochain. Le candidat Pierre-Yves Cadalen et son équipe, qui réunissaient leurs sympathisants jeudi soir dernier au Vauban, souhaitent « démocratiser la ville, l’organiser autour de l’écologie sociale, défendre l’égalité sociale et les quartiers populaires, favoriser l’implication des Brestois ».


Plafonner les indemnités des élus


Il est notamment question « d’abolir les privilèges ». La liste souhaite ainsi « plafonner les indemnités du maire et du président de la métropole » en instaurant un barème maximum : « Pas plus de trois fois le salaire de l’agent le moins payé ». Elle prévoit aussi la possibilité de convoquer un référendum révocatoire, à partir de la mi-mandat, si une pétition réunit 5 % des inscrits sur les listes électorales. Elle souhaite aussi que soient publiés tous les rendez-vous des élus avec des représentants d’intérêt privé.

Pour associer plus étroitement les habitants aux décisions de la collectivité, le budget participatif serait porté à 25 % du budget d’investissement de la ville d’ici la fin du mandat (contre 3 % aujourd’hui). Par ailleurs, les citoyens disposeraient d’un droit d’interpellation du conseil municipal.


Les transports en commun gratuits


Pour adapter la ville au changement climatique, Brest à venir promet de revenir sur la délégation de service public qui a accordé la gestion du réseau Bibus à RATP Dev en juillet dernier. Elle souhaite également instaurer la gratuité des transports en commun, et pour offrir une alternative à la voiture, elle envisage de créer une ligne de transport par bateau, du Relecq-Kerhuon au technopôle, avec des arrêts aux ports de plaisance et de commerce et à Sainte-Anne du Portzic.

Pour lutter contre la précarité, elle avance plusieurs propositions, dont la cantine scolaire gratuite pour tous, la création d’emplois d’intérêt général pour les chômeurs de longue durée, un dispositif d’aides sociales pour qu’aucun Brestois ne vive en dessous du seuil de pauvreté, ou encore des tarifs sociaux pour l’accès à l’eau et à l’énergie. Un soutien renforcé aux associations de quartier et aux réseaux d’éducation populaire est aussi prévu. Sur la sécurité, pas de Police municipale, mais « des médiateurs scolaires et de rue, de jour comme de nuit, pour soulager le travail de la Police nationale ».

Source : Télégramme

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