Les Gilets jaunes brestois ont tenu leur deuxième assemblée générale dimanche dernier. Ils ont décidé d’un nouveau ralliement ce samedi place de Strasbourg. Une autre volonté est apparue au fil des échanges : celle de venir perturber l’activité commerciale.
Au cours de leur deuxième assemblée générale, les Gilets jaunes brestois ont annoncé de nouvelles actions ce samedi.
Ils ont ainsi décidé de se rassembler place de Strasbourg à 13 h 30, avant de défiler. Parmi les idées lancées lors de cette réunion qui s’est tenue dimanche dernier : perturber l’activité d’enseignes commerciales nationales. De quoi relancer le débat sur notre page Facebook !
À Stéphane qui estime que « ça suffit comme ça », certains rétorquent que le fond de ce mouvement « est louable mais la forme est à revoir ! ».
Yffic revient sur les raisons de la colère : « Nous, nous voulons survivre… Nous sommes la France pauvre et même si le mouvement peut sembler maladroit sous certains aspects, nous nous battons dans l’espoir d’une société meilleure qui ne laisserait personne sur le bas-côté de la route ».
À quoi Gilles répond : « Si vous êtes dans cette situation difficile, c’est justement parce qu’on n’a pas permis aux entreprises de se développer (les cadeaux fiscaux comme vous dites sont d’abord des aides à la création d’emploi) ». Et il poursuit sa démonstration : « Vous payez le chômage de masse et vous continuerez de le payer si le chômage ne baisse pas, pire encore s’il augmente ».
Vous pensez au stress de maintenir une société et les emplois qui vont avec ?
Junior renchérit : « Pour vous patron = tranquille dans son siège ? Vous pensez au stress de maintenir une société et les emplois qui vont avec ? » Mais il est vite taclé par Ayko : « Très émouvant. Je sais que c’est dur d’être obligé de payer ces pauvres types (qui n’ont rien fait pour mériter mieux) au salaire minimum ».
Isa tient à souligner que « les PME n’ont rien à voir avec une entreprise du CAC40 ou une multinationale ». Même si, reprend Ayko, « le but d’une entreprise, c’est de faire de l’argent, pas de dorloter ses bonnes âmes… ».
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