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Georges Perros : "J’écris à ras de langue"

Georges Perros raconte pourquoi, tout jeune, il a tourné le dos à sa première passion, le théâtre : 

Une petite bête me travaillait, qui était cette espèce de chose qu’on appelle l’écriture …  et peu à peu, cette petite bête a pris la place de mon travail théâtral ce qui fait que j’ai dû quitter le théâtre.

Lui-même ne s’explique pas cet appel irrépressible de l’écriture : 

On n’est pas là quand ça se passe, c’est un souvenir qu’on a. On s’aperçoit qu’on écrit mais qu’est-ce qui a provoqué ce discours, cette littérature ?  Je ne sais pas …. Ce décollement, je ne sais pas d’où il vient, je n’ai pas eu une enfance tragique, rien n’a été extraordinaire mon enfance.

Quand il parle de ses notes, c’est  pour mieux souligner son incapacité, sa difficulté à écrire :

Une note c’est un pense bête… un projet…. Des outils de chantier. Il faudrait construire quelque chose avec ça et moi, je ne construis rien du tout.

Pour lui, qui dit écrire "à ras de langue", "le seul projet d’une parole, c’est d’aller jusqu’au bout et au bord de la vérité".

  • Production : Jean Daive - Avec la participation de Jean-Marie Gibbal 
  • Lecture Michèle Cohen - Réalisation : Allain Pollet
  • Indexation web : Odile Joëssel, Documentation sonore de Radio France
  • Entretien avec Georges Perros 1/5 - 1ère diffusion : 16/02/1976
  • Archive Ina-Radio France

A écouter ici

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