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Après les Coquelicots, « Nous voulons des paysans »

nquiets des risques de pollution (eaux, sols), des nuisances et risques sanitaires pour les riverains, etc. dus à la méthanisation, ils souhaitent, entre autres, un moratoire sur le développement de cette industrie en Bretagne, la suspension des arrêtés d’autorisation, et une protection de l’eau renforcée.

Une trentaine de membres du collectif
Les membres du collectif « Nous voulons des Coquelicots » sont inquiets des risques de pollution (eaux, sols), des nuisances et risques sanitaires pour les riverains que générerait un nouveau méthaniseur à Beuzec.

« C’est la promotion d’un modèle agricole intensif, les paysans gagnent plus en vendant de l’énergie. Ils deviennent des « énergiculteurs » au détriment de leur vocation nourricière », explique l’une des manifestantes sur ces revendications visant les plus grosses structures.

Par ailleurs, c’était aussi la dernière étape nationale des deux ans que s’était donné le collectif pour réunir un maximum de signatures en vue de l’interdiction des pesticides de synthèse. Au terme de cette aventure, plus d’un million de signatures ont été glanées partout en France pour cette pétition. Les représentants des Coquelicots la remettront le 15 septembre à la Ministre de la Transition Écologique.

Nouveau slogan : « Nous voulons des paysans »

Forts de cette dynamique, un appel est lancé sous un nouveau slogan, « Nous voulons des paysans ». « Il appartient désormais au citoyen de s’investir pour une paysannerie représentative du vivant », affirme Odile Dhenain, l’une des membres présents. « Tant qu’il y aura des gens qui ne recherchent que le profit, nous serons là », intervient une autre femme. « Il faut travailler avec la terre, dans des structures à taille humaine, avec beaucoup plus de paysans, valoriser le terroir, le paysage, dans une économie locale et dans un dialogue ouvert avec les agriculteurs ».

Pratique

https://nousvoulonsdescoquelicots.org/a-vous-tous-amoureux-des-coquelicots/

 

Source : Télégramme

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