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La Coopérative écologique et sociale appelle à se rassembler à Quimper et à Briec contre Amazon

 

 

Défendre les commerces de proximité et leurs emplois : c’est autour de cette revendication que la Coopérative écologique et sociale, signataire du collectif anti-Amazon, appelle les habitants de toutes les communes de Quimper Bretagne Occidentale à se rassembler jeudi 24 septembre 2020, à 18 h, au parc des expositions (salle Artimon) à Quimper (Finistère) et samedi 26 septembre, à 14 h, sur la Grand-place de Briec.

Pour la Coopérative écologique et sociale,  tant sur le plan social que fiscal, environnemental et sociétal, Amazon est un modèle à combattre fermement […]. Lors du prochain conseil communautaire, jeudi 24 septembre, les élus communautaires devront se prononcer clairement pour ou contre cette installation. 

Et de développer ses arguments :  Amazon profite au commerce asiatique, pas aux locaux. Sous couvert de se faire passer pour un simple intermédiaire, Amazon organise l’importation massive de produits bon marché et une concurrence déloyale de la fabrication à la vente .

Conditions de travail, impact sur la planète…

La Coopérative déplore aussi les conditions de travail des salariés d’Amazon :  la multinationale qui a le plus profité de la crise sanitaire fonctionne principalement sur de l’emploi précaire avec des cadences telles qu’elles créent de l’épuisement et des inaptitudes : la plupart des emplois sont sans perspective d’avenir, estime la Coopérative […]. En 2017, Amazon ne comptait plus que 4,7 personnes pour un robot, contre 7,7 en 2015. Les salariés d’Amazon deviennent petit à petit des auxiliaires de machines toujours plus pressantes pour augmenter la productivité.

La Coopérative pointe aussi le fait qu’Amazon  paie deux à trois fois moins d’impôts que les commerçants locaux . Et de conclure :  bétonisation à outrance, multiplication du transport routier, surconsommation d’objets électroniques jetables, destruction des invendus, fret aérien… : le système d’Amazon pèse lourdement sur la planète. Exigeons des créations d’activités compatibles avec une vie décente sur une planète vivable.

Article de Ouest France

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