Devant lui, plus de 1 000 personnes se sont réunies, ce jeudi 26 novembre 2020, à 18 h, pour manifester leur opposition à la proposition de loi relative à la sécurité globale, adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale mardi 24 novembre 2020. Flottaient au-dessus de la foule des drapeaux du Syndicat national des journalistes (SNJ), la CGT, l’Union démocratique bretonne (UDB), Solidaires, le Parti communiste, etc.
« Le grignotage de nos libertés »
Il y avait là des personnes effrayées par « le grignotage de nos libertés », dixit Anne-Marie, une manifestante. « C’est très inquiétant », ajoute Véronique. « On est là pour la liberté, dit Danielle. La liberté de sortir, de penser, sans être réprimés. » D’autres répondaient aux cris poussés contre « l’état policier » mais aussi contre la police.
« Si nous saluons et sommes reconnaissants de ces agents de la police du quotidien qui font un métier difficile, pour autant, nous ne pouvons accepter que des comportements répréhensibles de quelques-uns ne soient pas toujours sanctionnés, a déclaré Dominique Brunel au micro. Il a fallu que des images inimaginables soient prises et diffusées par les citoyens et la presse pour que la police des polices se saisisse enfin de violences inacceptables de quelques agents des forces de police à l’encontre des manifestants. »
« Je n’en reviens pas »
Les manifestants ont aussi applaudi lorsque le président de la LDH a salué « ces anonymes « lanceurs d’alerte » qui prennent des images pour dénoncer les injustices » et « les médias, la presse, les syndicats de la presse, ces journalistes engagés qui défendent nos libertés ». « Je n’en reviens pas », a confié une journaliste dans la foule.
Environ 200 manifestants ont ensuite défilé jusqu’à la préfecture, le commissariat de police et sur les quais de la ville.
Article du Ouest France
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