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Les combats communs de Vivre dans les monts d’Arrée et Eau et rivières de Bretagne

Cette année, Eau & Rivières de Bretagne nous fait découvrir les autres associations avec lesquelles elle travaille sur le terrain autour de différentes problématiques.

Bevañ e menez Are – Vivre dans les monts d’Arrée – est une association née d’une lutte environnementale à la fin des années 1990 contre un plan d’épandage de l’abattoir de volailles Tilly-Sabco à Guerlesquin.  Aujourd’hui présidée par Bernadette Lallouët et forte de quelques 80 adhérent(e)s, elle continue essentiellement à veiller à la protection du patrimoine naturel des monts d’Arrée par des manifestations, des conférences, des pétitions, des projections débats… Elle tisse ses liens avec d’autres associations liées à l’environnement comme Eau et rivières de Bretagne, ou d’autres (Bretagne vivante, le Groupe mammalogique breton).

Projet agricole dangereux pour la qualité de l’eau

En ce moment, l’association se mobilise contre un projet d’extension d’élevage bovin (400 vaches hors-sol) à proximité du réservoir d’eau potable du Drennec, avec en outre un projet de méthaniseur (sans permis de construire) et un gazoduc. En 2019, une manifestation a réuni 600 personnes à Commana contre ce projet.
Le récent accident de l’unité de méthanisation de Châteaulin nous a rappelé en effet que ce type d’installation n’est pas anodin pour la qualité de l’eau. Les élus de Commana se sont par ailleurs opposé à l’installation du gazoduc.

Le délicat démantèlement de la centrale nucléaire de Brennilis

Bevañ e menez Are, comme Eau et rivières de Bretagne, fait partie de la Commission locale d’information (Cli) sur le démantèlement de la centrale de Brennilis. Depuis le début, l’association demande un débat public sur ce type de déconstruction et le stockage des déchets nucléaires. Le démantèlement du cœur du réacteur est pour l’instant arrêté. La Cli continue à se réunir régulièrement et ses échanges sont désormais ouverts au public.

L’association a mené d’autres combats aux côtés d’Eau et rivières de Bretagne : contre la centrale à gaz de Landivisiau, qui est néanmoins en cours de construction, ou contre la réouverture de mines d’or à Lopérec et à Brasparts.
Elle a participé à des “pisseries” : analyses d’urine des militants (sous contrôle d’huissier) pour démontrer la présence des résidus de pesticides dans le corps humain.

Quant à Eau et rivières de Bretagne, elle nous alerte sur les résultats d’un récent rapport sur les pesticides en France. Elle se félicite aussi de l’opération menée pendant le confinement de novembre 2020 pour inciter les citoyens à ramasser les déchets dans le rayon d’un kilomètre autour de chez eux.

 

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